Les grands albums mythiques du rock #1 : The Who avec « Who’s next 1971 »

The_Who_Who_s_nextEn 1971, les The Who sont décidés à revenir à la simplicité. Cela fait deux ans qu’ils arpentent les scènes en jouant la quasi totalité de Tommy, un double album en forme d’opéra Rock que tous les critiques de l’époque s’emploient à disséquer dans le moindre détail. Pensez donc : l’album raconte l’histoire d’un garçon aveugle, sourd et muet qui devient un champion de flipper ! Tout cela est intéressant, très intellectuel mais un brin pompeux quand même…

Who’ s next est son opposé, un retour à l’essentiel.

C’est d’abord une pochette : les quatre membres du groupe viennent de se soulager sur un bloc de béton planté dans un terril. C’est aussi un son unique pour l’époque, d’un dynamisme extraordinaire. Ce sont enfin neuf titres (tous écrits par Pete Townshend) d’une efficacité redoutable et qui deviendront logiquement des hits planétaires comme Going Mobile, Behind Blue eyes, Baba O’Reiley et top of the top le très célèbre Won’t get fooled again que beaucoup ont découvert des années plus tard en tant que musique du générique de la série  Les Experts ».

Sur le disque ce titre fait plus de huit minutes mais pouvait dépasser les quinze minutes en live ! La claque ! Si vous n’avez jamais eu la chance de l’écouter en concert dans sa version longue c’est maintenant malheureusement trop tard, le groupe ayant décidé de ranger les guitares au grenier. Et oui Time waits for no one comme le chante Mick Jagger mais ceci est une autre histoire.

L’album s’est classé n° 1 en Grande Bretagne, n° 4 aux USA et est à la 28ième place dans le classement des 500 meilleurs albums du magazine Rolling Stone.

Quand on vous dit que c’est mythique !

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Cet article a 2 commentaires

  1. Anonyme

    Louis Bertignac et non Berignac of course

  2. Anonyme

    « En 1971, les The Who sont décidés à revenir à la simplicité ».
    Je ne sais pas. Townshend avait en tête un autre Tommy : Lifehouse. Il en est résulté Who’s next.

    La pochette est inspirée du monolithe de « 2001, l’odyssée de l’espace ».
    Louis Berignac en a donné une version mémorable dans Taratata, jouant même les partitions de synthé
    http://mytaratata.com/taratata/380/louis-bertignac-won-t-get-fooled-again-2011

    Ah, n’oublie pas de créditer le bassiste John Entwistle de « My Wife ».

    Album mythique.

    Ton site est très sympa.

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