Drifted featuring Sage est le troisième titre issu du prochain album des The Shoes (Chemicals, sortie prévue le 2 octobre). Il s’illustre à travers un clip complètement barré, un succès mérité sur la toile, lecture !
Guillaume et Benjamin, nos deux rémois de la 6ème A n’ont pas fini de nous faire danser et de nous faire rire. Artistes, musiciens, producteurs…et comiques, c’est avec leur âme d’enfant qu’ils nous régalent régulièrement sur les réseaux sociaux. Il semblait donc évident d’avoir un clip qui leur ressemble, c’est chose faite.
Le clip est une sorte de « Fenêtres sur gif » ou l’histoire d’un ordinateur qui fait un bug 2.0. Le virus de l’humour décalé se met dans tous ses états et nous balance tout ce que le web et la TV font de mieux, un régal pour les adulescents que nous sommes. Un grand bravo à l’agence Dent de cuir pour la réalisation du clip #buzzzzzz.
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Lorsque le premier album de The Shoes Crack My Bones sort en 2011, il est acclamé par la critique et le public, tout comme leurs premiers singles pop People Movin’ et Stay The Same, puis l’incontournable Time To Dance. Désormais culte, le titre fait danser la planète entière avec son clip vu plus de 7 millions de fois qui met en scène Jake Gyllenhaal en tueur sociopathe. La vidéo raˇ e tout sur son passage, notamment 4 UK MVA et la distinction de Bret Easton Ellis, qui en fait sa vidéo de l’année.
S’en suit une tournée aux quatre coins du globe qui les mènent de Bestival à Koko en Angleterre, à Summer Sonic et Fuji Rock au Japon, jusqu’aux Eurocks et aux Vieilles Charrues pour terminer devant un Olympia surexcité ultra-complet en juin 2012.
Ils réenfilent ensuite leur casquette (ou leur bob, c’est selon) de producteurs. Benjamin travaille sur l’album de Gaëtan Roussel et à la relecture de Play Blessures de Bashung, Guillaume produit Louis XIV de Joke et le premier EP du groupe Rocky. En paire, ils réalisent et produisent l’album de leur label’s mate Woodkid The Golden Age – aujourd’hui disque de platine – ainsi qu’une tripotée de remixes : on décompte notamment celui de l’hymne de Cerrone Supernature, en duo avec Beth Ditto, Loca de Shakira, Hey Now de London Grammar pour un . l m de Jean-Baptiste Mondino, ou encore l’incontournable Happy de Pharrell Williams.
En 2015, The Shoes reviennent avec Chemicals, qu’ils quali. ent de troisième album, sous l’emprise de la superstition… 10 morceaux composés entre les boîtes de pizzas et de sushis, Paris, Londres, New York et Reims. Pour chanter, ils ont convoqué leurs potes Esser, Blaine Harrison (Mystery Jets), SAGE et Black Atlass entre autres, et placent ce nouvel album sous le signe de la pop.
Du côté des influences, The Shoes piochent là où ils aiment : coldwave, trance UK des années 90, new wave et même EDM. L’idée est de décoller chacune de ces étiquettes a. n de les (ré)assembler en un magistral puzzle électro pop. Composer des ballades tristes pour dire ô combien le monde est cruel ne les intéresse pas. The Shoes préfèrent s’amuser et voir s’il est possible de faire sonner Frankie Goes To Hollywood avec Aphex Twin, souª er le chaud et le froid, le rêche et le tendre ; rien à . che si ce n’est pas homogène, tant que c’est cohérent.
L’univers de Chemicals est à son tour frappé par de puissants éléments visuels et une esthétique aiguisée – on se souvient des punks du premier album, signés Gavin Watson. On retrouve un jeune homme blondinet, mais cette fois-ci noirci et déterminé, mis en image par le photographe sud-africain Roger Ballen.
Pour leur grand retour prévu le 02 Octobre 2015, ils ne feront toujours pas la distinction entre le lino collant des dancefl oors, le parquet laqué des salles de concert ou la moquette fatiguée du salon. Ça promet.